LES ÉDITEURS DE CARTES POSTALES SUR PENMARC'H


Petit tour d'horizon des éditeurs de cartes postales anciennes ayant eu pour sujet photographique, la commune de Penmarc'h.


EDITEURS NATIONAUX


BUNEL Henri Désiré Paul dit Paul Bunel est né  le 21 janvier 1882 à La Ferté-Frênel (Orne).

Le 31 octobre 1900, il s'engage dans l'armée comme volontaire. Il est affecté au 67ème Régiment d'Infanterie à Soisson (Aisne).

Une compagnie du 67ème Régiment d'Infanterie à Soisson

En 1903, Le caporal Bunel quitte l'armée et réside à Paris où il rencontre Fernande Honorine Saget.

En 1905, le 8 mai, il se marie avec Fernande à Bruxelles (Belgique).

En décembre 1905, il s'établit rue du Moulin à Vimoutiers (Orne) comme photographe-éditeur de cartes postales. Il réalise de belles séries sur les coiffes et les costume de Normandie ainsi qu'une série «À travers la Bretagne».  Ses cartes postales sont remarquables par leurs libellés imprimés en rouge.

En 1907, naissance de son premier enfant, Geneviève Gisèle.

En 1913, naissance de son deuxième enfant, Maurice.

En aôut 1914, Paul est mobilisé pour «La Grande Guerre». Il rejoint le 319ème Régiment d'Infanterie en tant que sergent.

Une compagnie du 319e Régiment d'Infanterie © Collection Robert


En mars 1916, il est blessé à Verdun. Après quelques semaines de convalescence au bon air de Grenoble, il retourne au front où il meurt le 20 octobre 1918 à Vandy (Ardennes).

C.A.P. Initiales de la Compagnie Alsacienne des Arts Photomécaniques à Strasbourg (Bas-Rhin) créée par Levy et Neurdein après la seconde guerre mondiale. Société d'édition de CPA, elle bâtit ses collections comme d'autres, en achetant ses clichés chez d'autres éditeurs. Comme L.L. et NEURDEIN évidemment...

E.L.D. Initiales de Ernest-Louis-Désiré Le Deley ou Ernest-Louis-Désiré — cela marche aussi — est né le 12 juillet 1859 à Mont-Saint-Aignan(Seine-Inférieure).

En 1898, il est imprimeur-photographe à Chateaudun (Eure-et-Loir)

En 1898, toujours, il se marie avec Joséphine Petit, le 15 octobre 1898 à Bugnicourt (Nord). Le couple aura 7 enfants.
 

Vers 1900, il est éditeur de CPA à Paris (Seine). Il fonde Le Grand comptoir de la carte postale illustrée au 127 bvd Sébastopol (Paris) et un deuxième magasin au 1 rue Tracy (Paris II) où il distribue ses cartes sous le logo E.L.D.

Cet éditeur n'est pas photographe mais phototypeur ; son imprimerie en phototypie est cise au no 73 rue Claude-Bernard (Paris V).

Il monte ses collections en achetant des clichés chez d'autres éditeurs. On peut donc souvent trouver certaines de ses cartes chez d'autres éditeurs et inversement.

En 1911-1912, il ouvre une succursale à Rouen, au 62 rue Saint-Nicolas à Rouen (Seine-Inférieure).
Le 20 décembre 1913, un incendie détruit la nouvelle usine d'édition de cartes postales sise aux 11-13 rue des Arquebusiers (Paris VII)


«Le Grand comptoir de la carte postale illustrée» au 127 bvd Sébastopol (Paris)
© Le Deley

Par exemple, on trouve les mêmes vues chez les éditeurs François Chapeau à Nantes (1905), C.L.C. (Charles L'hôpital et Cie à Paris (1905) ou A. Siron à Barbizon (1906) avec lesquels il s'associe (ou avec lesquels il coopère). C'est pourquoi on trouve fréquemment sur ces cartes le logo E.L.D. accompagné des noms Siron, Chapeau ou C.L.C. pour l'exemple. Les logos Chapeau et Siron par E.L.D. comportent une ancre de marine.

Son fils Eugène Le Deley prendra sa succession.

Curiosité : Le Deley fera breveter une évolution mobile d'un stéréoscope, visant à créer un effet de relief lors d'un visionnage de cartes photographiques : Le Merveilleux. Le Photographe Villard (Quimper) sera dépositaire de la marque. Toutes les cartes stéréo du Finistère pour stéréoscope Le Merveilleux seront éditées par le seul Villard.  

Stéréoscope mobile "Le Merveilleux" 

Carte Villard pour le Merveilleux d'ELD

Ernest meurt à son domicile du 41 rue Censier (Paris V) le 6 août 1917. Il est inhumé à Ivry-sur-Seine. 

ETOILE. Marque des Établissements Photographiques de Gaston Camille Jean PIPROT.
(Voir sa bio très complète sur WikiPédia) 




LA CIGOGNE est une filliale de la Société Hachette, maison mère à Paris. Les première cartes ont été produite par Albert Berger pour la filiale Hachette de Strasbourg, pays des cigognes. D'où son nom. Le groupe Hachette avait de très nombreuses fillilales «La Cigogne» dans nombre de villes de France et Monaco.

«La Cigogne» écrit au recto et/ou logo représentant une cigogne au verso.



LAUSSEDAT  ou Phototypie Laussedat. 

Alexandre Edmond Laussedat est né le 26 février 1851 à Clermond-Ferrand (Puy-de-Dôme).

Il se marie le 9 avril 1885 à Paris VI, avec Marguerite Jenny Baron, dont il aura deux enfants.

En 1900, Edmond devient imprimeur-éditeur à la La Boissière en Châteaudun (Eure-et-Loir). 

Comme son père Jean-Baptiste Laussédat, Alexandre Edmond a aussi été facteur de pianos.
Il fut également artiste peintre et inventeur de l'Héliochromie*. 

Il décède en 1934.


(*) Procédé de coloration obtenu par l'exposition au soleil d'une plaque métallique recouverte de chlorure d'argent.

L.L. Initiales des fondateurs des studios L.L., Isaac Georges Lévy et Moïse Léon. 

Isaac Georges Lévy est né le 27 mai 1833 à Hégenheim (Haut-Rhin, Allemagne).
Moïse Léon est né le 02 février 1812 à Mayence (Allemagne).

Anciennement dans le commerce des rubans de soie, Isaac et Moïse sont embauchés par la maison «Ferrier père, fils et Soulier» spécialiste des vues stéréoscopiques sur verre.

Isaac Georges se marie le 16 août 1860 à Paris IIe, avec Rosine Léon dont il aura deux fils.

En 1862, les deux compères fondent leur propre studio photographique. C'est la naissance de L.L. Ils vendent principalement, sous leur toute nouvelle marque, des tirages stéréoscopiques réalisés sur papier abuminés.

Stéréotype LL © Archives Nationales

En 1864, les deux compères rachètent l'entreprise «Ferrier père, fils et Soulier» ainsi que son important catalogue photographique.

En 1869, le catalogue L.L. compte environ 30.000 clichés.

En 1870, le 17 décembre, il «s'échappe» du siège de Paris réalisé par les Prussiens à bord du ballon monté  «Gutenberg» piloté par l'aérostier Perruchon. Accompagné du physicien Joseph-Charles d'Almeida, il transportera du matériel de communication et six pigeons. Il atterrira à Montépreux (Marne), en zone occupée, à 200km de Paris.

En 1872, Moïse Léon crée sa propre entreprise «J. Lévy et Cie». Isaac Lévy, dit Georges, devient le seul propriétaire de L.L. qui garde son nom. Le 27 mai de la même année, il adopte la nationalité Française.

Georges Levy aimait à se mettre en scène sur ses cliché, accompagné de sa famille.

Georges Lévy et sa femme Rosine sur une calèche © Levy


Moïse Léon meurt le 07 juin 1888 à Paris Xe.

Le 27 décembre 1888, Isaac Georges est élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur.

En 1895, Ses fils Abraham-Lucien et Gaspard-Ernest travaillent dans la société de leur père. L.L. devient «Levy fils & Cie».

En 1901, la fraterie, éditrice de CPA à Paris (Seine), dépose la marque L.L. 

À partir de 1903, L.L. commence à photographier la Bretagne.

Georges Lévy décéde le 1er avril 1913 à Paris XVIe, 159 avenue de Malakoff.

En 1917, «Levy fils & Cie» est mise en vente et est rachetée par l'imprimeur Émile Crété déjà propriétaire de Neurdein.

En 1922, les deux imprimeries fusionnent et prennent le nom de «Levy et Neurdein Réunis».

En 1932, l'entreprise est cédée à C.A.P. (Compagnie Alsacienne des Arts Photomécaniques).



LEVY & NEURDEIN RÉUNIS (Voir L.L.) En 1932, la société prend le nom de C.A.P (Compagnie des Arts Photomécaniques).

MTIL Initiales de (Jean) Maurice Tesson Imprimeur à Limoges (Haute -Vienne)  

Jean Maurice est né 17 mars 1877, rue François Remier à Cognac, (Charente)
Il est associé avec son frère Roger, photographe.

En 1900, il doit faire face à ses obligations militaire. Il est Sergent secrétaire auprès du colonel commandant le 78e Régiment d'Infanterie de Limoges (Haute-Vienne). 

En 1903, Maurice est libéré de ses obligations militaires puis, le 10 juin, se marie à Limoges avec Julia VULTURY.


Caserne du 78 RI de Limoges © Nouvelles Galleries

Les frères débutent leurs activités professionnelles et travaillent à la maison d'édition C. Colas, qui signe ses cartes postales du trèfle aux quatre C (Charles Colas et Compagnie Cognac).

En 1908 Maurice rachète le matériel de la maison S.I.P. de Paris (Société Industrielle de Photographie) et fonde la société MTIL où les deux frères travaillent ensemble. Pendant un temps, on pourra trouver sur certaines cartes postales, une cohabitation des trèfles MTIL et CC&CC.

A partir de 1916, les deux frères ne travaillent plus pour leur compte : Ils travaillent pour d'autres, à la commande. La même année, un incendie ravage leur entreprise ; les clichés et les machines seront sauvés. 

En 1930, Maurice Tesson vend son affaire.

Maurice Tesson décède le 29 août 1953 à Limoges (Haute-Vienne).

ND ou ND Phot (Voir NEURDEIN)


NEURDEIN Société fondée en 1868 par les frères Étienne (1832-1918) et Louis Antonin (1846-1914) Neurdein. Etienne nait le 3 décembre 1832 à Paris IIIe et Louis le 20 janvier 1846 à Paris.

En 1861, Le 22 octobre, à Paris IIe, Etienne se marie à Henriette Julie Grégoire dont il aura trois filles.

Le ??? Louis Antonin se marie à Marie Madeleine Leggeretti.

En 1864, les deux frères photographes s'associent à Ernest Paris.  

En 1868, ils quittent Ernest Paris pour fonder leur propre entreprise d'édition à Paris (Seine). Il "sévissent" surtout sous les initiales ND (NeurDein) ou ND Phot. Etienne est alors domicilié à Paris rue des Filles St Thomas. 

En 1884, la Société Neurdein devient membre de la Société Française de Photographie.

Etienne meurt le 27 février 1918.
Louis meurt le 30 juillet 1914, au 2 rue Rosa Bonheur, Paris XVe.

En 1922, Neurdein fusionne avec «Levy fils & Cie» et devient «Levy et Neurdein Réunis».

Étienne Neurdein

RIVIERE-BUREAU Phototypie, éditeur de CPA à Pons (Charente-inférieure). L'entreprise est créée en 1925.

Le fabricant démarchait lui-même dans les petites localités pour vendre sa production : Il ciblait les lieux touristiques, historiques, camps militaires, commerces, hôtels, photographes...en leur proposant leur promotion commerciale par des cartes postales parfois siglées à leur nom. Rivière-Bureau conservait sa propre numérotation lorsqu'il travaillait avec un éditeur local.

Leurs CPA de Penmarc'h sont facilement reconnaissables, car souvent N & B avec ciel bleu. 


S.A.E.P. Initiales de la Société Alsacienne d'Expansion Photographique éditrice de CPSM à Colmar (Haut Rhin).


YVON Jean-Pierre-Yves PETIT (1886-1969), dit "Yvon" est né le 14 mars 1886 à Bordeaux (Gironde).

*À 4 ans, Pierre Yves Petit contracte la polio, qui l’oblige à rester alité pendant 2 ans. La maladie lui laisse un pied plus court que l’autre, et déformé. Lorsqu’il a 11 ans, sa mère quitte le domicile familial. C’est sa grand-mère qui s’occupe alors de son éducation, et de celle de sa sœur Yvonne.*

Photographe passionné, il sillonne la France photographiant les campagnes et les villes, les mers et les montagnes, les gens, toujours attentif au cadrage, à la lumiere, attaché à restituer fidèlement les ambiances.

Il devient photographe de presse pour le journal hebdomadaire «L’Illustration».

En 1916, le 5 août, il épouse à Neuilly sur Seine où il réside, Anna Françoise Eugénie Schweizer dont il aura trois filles.

À partir de 1916, toujours, il prend pour pseudonyme «Yvon», pour ne pas être confondu avec Pierre Petit, lui aussi photographe (aucun lien familial). «Yvon» est choisi en hommage à sa soeur Yvonne ou encore en raison de son propre surnom, Yvon, «petit Yves». 

(*) Infos John d'Orbigny

Yvon Petit, sa soeur Yvonne et leur grand-mère © Robert Stevens

Suivant les conseils de René Bachet, directeur de publication à l'«Illustration», il décide d’imprimer ses photographies sous format cartes postales à l’intention des nombreux touristes qui commencent à visiter Paris.

Ainsi, en 1919, Pierre-Yves Petit fonde les « Éditions d’art Yvon », éditeur de cartes postales à Paris, qu'il signe «Yvon», bien sûr.

Photographe toujours aussi passionné, il sillonne la capitale pour prendre une multitude de photos, principalement par temps de bruine ou de brume qu'il affectionne particulièrement. Des photos magnifiques, témoignage de la société d'après guerre...

Quai de la Tournelle - Paris 1920 © Pierre-Yves Petit

En 1923 il abandonne l'impression par phototypie pour utiliser un nouveau procédé, l'héliotypie, de meilleure qualité. Hélas, les restrictions d'après guerre font que la qualité du support n'est pas toujours au rendez-vous. 

*Les Édition d'art Yvon s’installent tout d’abord 10 rue de l’Hôtel de Ville, à Neuilly sur Seine, où la famille Petit réside.
Elles déménagent rapidement à Paris, 14 rue de Bretagne dans le 3e arrondissement, puis 15 rue Martel, dans le 10e. Plus tard, elles s’agrandiront à Arcueil, 30 avenue Jean Jaurès.*

Chaque année, il prend 3 à 4000 photos commercialisables, pour ses impressions de cartes postales.

En 1937, Yvon  publie son premier agenda illustré. À chaque jour, une photographie de région de France.

1946, c’est l’année du passage à la couleur.

*Pierre-Yves Petit veut faire de la vraie carte couleur. Il s’adresse à une imprimerie de grande réputation, Draeger Frères, fondée en 1886, année de naissance de Pierre Yves Petit. Il s’agit de faire reproduire par l’imprimeur les premières cartes postales signées « Yvon », en utilisant le célèbre «Procédé Draeger 301», variante de la trichromogravure, dont la qualité de reproduction des couleurs est exceptionnelle, et vaut à l’entreprise une célébrité justifiée. La collection s’appellera “ Couleurs et Lumières de France ”. S’instaure alors, entre les Editions Yvon et l’imprimerie Draeger, une collaboration continue et fidèle.*

(*) Infos John d'Orbigny

Pierre Yves Petit © Robert Stevens

Pierre-Yves est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 24 octobre 1952.                            

En 1956, Pierre-Yves vend l'entreprise «Yvon» à l’imprimeur Draeger.
Il prend alors sa retraite, à 70 ans.

Pierre Yves Petit meurt le 14 novembre 1969, à Nemours (Seine-et-Marne).

Merci à John d'Orbigny pour ces infos sans lesquelles il m'eut été impossible
de vous relater la vie de Pierre «Yvon» Petit.


LES ÉDITEURS BRETONS

AMAURY Hamonicà Saint Brieuc. Il est le fils de Emile Hamonic dont il prendra la succession en 1922. En 1927, il achète une 5cv Citroën qui lui permettra de sillonner la Bretagne moins péniblement que son père ne le fit. Le volume des édition monta très rapidement. Il reprendra nombre de clichés paternels dont il conservera les numéros d'édition. D'où une numérotation discontinue... Amaury Hamonic cessa ses activités en 1951.

Citroën C5HP

A.N. (Voir ARTAUD-NOZAIS) 

ANDRIEU Émile Jacques François Eugène est né le 27 mars1866 à Léré (Ile-et-Vilaine). Après ses études à Rennes, il est embauché par les Chemins de Fer de L'Ouest comme agent puis plus tard devient sous-chef de gare. 

Le 3 octobre 1898, Émile se marie à Landerneau (Finistère) avec Adeline Marie Courtemanche qui décède en 1899, trois plus tard. 

Marqué par la mort de sa femme, il démissionne des Chemins de Fer en 1900 et devient alors papetier-photographe-éditeur à Morlaix (Finistère).  On le trouve également sous le nom de E.A. (du nom Émile Andrieu) et Collection Andrieu.

Il commence à éditer des cartes sur la Bretagne en 1902. Ses premiers clichés Finistériens sont imprimés par Émile Hamonic de Saint-Brieuc. Ses clichés des Côtes-du-Nord sont imprimés par Jean Marie Julien de Lespinasse de Perros-Guirec. La série "Toute la Bretagne" a été imprimée par l' imprimerie Collas Charles Edmond à Cognac (Charente) dont le logo représente un trèfle à cinq feuilles avec lettre C (de Colas) sur chacune des feuilles. 

En 1903, il s'engage dans l'armée au 74ème RIT (Régiment d’Infanterie Territorial). Il semble néanmoins poursuivre  son activité de photographe. En 1905, après cinq ans d'activité, Andrieu cède son affaire à Lespinasse : Sa carrière de photographe fut donc bien courte...

Émile Andrieu se re-marie à Paris le 19 août 1910 avec Blanche Esther Marie Sisson. 

Il est libéré de ses obligations militaires en 1912. Retourné aux Chemins de Fer, il est nommé ingénieur et part le 28 décembre 1913 pour le Tonkin (Nord Vietnam) comme inspecteur des Chemins de Fer du Yunnan (Sud Chine). 

Il reprend ses activités d'éditeur-photographe sous le nom de SI-AN, un nom semblant de consonnance Tonkinoise, alors qu'en vérité il s'agit de SIsson et ANdrieu.
Il est nommé chef d’arrondissement à Hanoï où naissent ses cinq enfants. Il revient en métropole pendant l'année 1923, après 10 ans de service. 

Il décède à la Gare de la Préfecture du Mans, le 28 août 1926.

Chemins de Fer du Yunnan - Hokéou - Pont sur le Namty © Si-An


ANGLARET G. ,éditeur de CPA à Quimper. En 1911, Bazar du Finistère, place Saint Corentin devient les Nouvelles Galeries Anglaret . 

ARTAUD du nom de Gabriel ARTAUD (1881-1966) éditeur de CPA à Nantes (Loire Atlantique) à partir de 1905. Il travaille en famille : Yves comme commercial et Pierre comme directeur technique. Artaud est éditeur spécialisé dans le grand Ouest. Il a également édité des CPSM sous le nom de GABY.
En 1906, il s'associe avec Nozais sous le nom de ARTAUD-NOZAIS ou A.N. (Artaud-Nozais). Les deux compères publient à partir de 1913 et jusqu'en 1919, des séries de CP "La Bretagne" et "Vive la Bretagne" dessinées par Henri Nozais, des CP d'auto-dérision sur le peuple Breton qui font scandale. La polémique survit jusqu'en 1923 ! L'association prend fin en 1922.
A la mort de Gabriel en 1966, ses enfants Pierre et Yves lui ont succédé sous le nom ARTAUD frères.


ARTAUD-NOZAIS (Voir ARTAUD)

AS de COEUR Philippe Artaud (petit-fils de Gabriel Artaud) éditeur de CPM à Nantes en 1966 (Loire Atlantique).


E.A. (Voir ANDRIEU)


E.H. (Voir HAMONIC)


GABY (Voir ARTAUD)


G. I. D. éditeur de à Nantes (Loire Atlantique).

HAMONIC du nom de Emile Hamonic (1861-1943) éditeur de CPA à Saint Brieuc (Côtes d'Armor) à partir de 1893. Photographe et dessinateur, c'est un des premiers éditeurs de Bretagne. Il débute en publiant des cartes représentant le chansonnier Théodore Botrel (accompagné parfois de son épouse) en habits bretons, Anatole Le Braz, Charles Le Goffic, Le Guyader, accompagné de leurs textes manuscrits. Émile Hamonic est adhérent à l'Union régionaliste bretonne, créée en 1898 par, entre-autres, Charles le Goffic et Analole le Braz qui en sera le 1er président. Pour prendre ses clichés, il parcourt la Bretagne avec sa bicyclette surchargée de matériel photographique. Il a ainsi l'occasion de prendre des photos sur des évènements d'actualité qu'il vend aux hebdomadaires Parisiens. Il sympathise avec Mr et Mme Le Doaré à qui il enseigne la photographie.
Il fait imprimer ses cartes par son ami Albert Bergeret, imprimeur à Nancy à partir de 1900. Pendant la première guerre, Emile Hamonic survit en lui faisant imprimer, à crédit, des cartes pour la franchise militaire. En 1922 il est contraint de rembourser son ami Bergeret. Fatigué, il transmet son affaire à son fils Amaury et se consacre à la peinture

Son fils Amaury a pris sa succession et a édité sous le nom d' "Amaury".

Plus rarement, on peut également trouver des cartes estampillées E.H. (Emile Hamonic)

Émile Hamonic

JACK les Editions d'art Jack éditrices de CPM à Louannec (Côtes d'Armor)

JEAN les Editions Jean Kérisit éditrices de CPM à Audierne (Finistère)


JOS du prénom de Jos Le Doaré (1904-1976) éditeur de CPSM/CPM à Châteaulin depuis 1927. Photographe.


LAURENT-NEL. Henri-Marie Laurent (1880-1960) se marie à Jeanne, Gabrielle, Marie Nel en 1907 à Rennes (Ille et Vilaine) où il devient éditeur de CPSM. 


LOIC les Edition Mesny éditrices de CPSM à Rennes (Ille et Vilaine)






NOZAIS du nom de NOZAIS Joseph Pierre Marie est né le 27 décembre 1879 à Nantes (Loire Inférieure). Il fut éditeur de CPA à Nantes. 

Il commence sa vie professionnelle en 1901 comme voyageur de commerce.
En novembre 1902, il part pour Londres. Il y habite au 3 Martyr Road, quartier de Brixton.
Dès son retour à Nantes, il fonde son entreprise d'édition, la Maison J. Nozais puis se lance dans l'imprimerie en 1904 où il travaille avec Abel Dugas, libraire-imprimeur et imprime ses premières cartes postales.
En 1905 il édite les premières CP semi-aquarellées de sa "Collection J.Nozais".
En 1906 il s'associe avec Gabriel Artaud de Nantes sous le nom de ARTAUD-NOZAIS ou A.N. (Artaud-Nozais).
En 1908, la Maison J. Nozais s'installe 1 rue Daurémont, toujours à Nantes.
En 1910, Nozais publie des cartes humoristiques réalisées par son frère Henri sur le thème "Les Fêtes de la Bretagne à travers les âges".
Entre 1911 et 1912 Artaud-Nozais publient des dessins humoristiques encore réalisés par Henri Nozais sur le thème du "Muscadet".


Dérie Le Muscadet © Nozais (Henri)

Série La Bretagne © Nozais (Henri)

En 1914, le 2 février, Joseph se marie à Nantes, avec Clarisse Pasquereau, dont il n'aura pas d'enfants, semble-t-il. 

Entre 1913 et jusqu'en 1919, Artaud-Nozais publient des séries de CP "La Bretagne" et "Vive la Bretagne" toujours dessinées par Henri Nozais, des CP d'auto-dérision sur le peuple Breton qui font scandale. La polémique survit jusqu'en 1923 ! 

En 1922 Joseph Nozais reprend sa liberté sous le nom de J. Nozais Edit. et édite, sans Artaud, ses fameuses cartes postales au verso de couleur verte.

Il meurt le 26 décembre 1941 à Nantes (Loire Inférieure).


REMA . my et Madeleine Caoudal étaient éditeur de CPSM et CPM à Quimper. Yves Caoudal, leur fils, prendra leur succession en 1965 et fondera les éditions YCA . 

VILLARD du nom de la "dynastie" Villard de Ploaré. Elle commence avec Jean-Marie Villard (1828-1899) instituteur, artiste peintre et photographe, formé par Gaspard-Félix Tournachon dit Nadar et Louis Daguerre.

Il initie à la photographie son frère Joseph (1836-1898) qui parcourt la Bretagne à pied, à cheval, en vélo puis en quadricycle à moteur pour prendre quantité de photographies. En 1865, Joseph ouvre un atelier de photographie 15 rue des Gentilshommes à Quimper. Il a accumulé pas moins de 100 000 plaques photographiques conservées au Musée de Bretagne. En 1870, il ouvre un second atelier au 42 rue Kéréon.

Son fils Joseph-Marie (1868-1935) dit « Villard Jeune » entre dans l'affaire familiale en 1890 et prend la suite de son père à sa mort. Il se marie avec Marie-Françoise, fille de l'éditeur Ferron : Il devient alors photographe-éditeur de CPA au 4 rue Saint François à Quimper à partir de 1898 faisant de lui un des premiers éditeurs de Bretagne. Il est le créateur de la fameuse Collection Villard.
Joseph-Marie Villard est adhérent à l'Union régionaliste bretonne, créée en 1898 par, entre-autres, Charles le Goffic et Analole le Braz qui en sera le 1er président. La maison Villard ira alors jusqu'à publier trois millons de cartes par an. Les palmes académiques lui seront descernées en 1904. L'essort touristique de Penmarc'h lui doit beaucoup...

Son fils Joseph Henri Marie (1898-????) prendra sa succession.


Jean-Marie Villard - Auto portrait

Joseph Villard


Les 5 enfants de Joseph Marie et Marie Françoise Villard :

Les Frères Villard : Joseph-Henri-Marie, Henri, Paul et Jean

Probablement Marie avec un de ses frères

Le quadricycle à moteur de Villard Jeune
à la Tour Carrée de St Guénolé en Penmarc'h

WARONArmand Waron est né le 1er août 1868 à Pléneuf-Val-André (Côtes-du-Nord).
En 1891, Armand se marie le 2 avril à Paris XVIII avec Fanny Victorine Crête.

À partir de 1898, il est reconnu comme  opticien spécialiste de la phototypie et éditeur de CPA au 20 rue de la Charbonnerie à Saint Brieuc (Finistère). C'est à partir de 1903, qu'il commence à publier ses séries "Bretagne pittoresque".
Juge au tribunal de commerce de St Brieuc (1908-1920) il fit ensuite une carrière politique : Maire de St Brieuc de 1919 à 1925, député de 1924 à 1928, il participe à commission de la marine marchande et de la marine militaire ou il prend la défense des conditions de vie des inscrits maritimes et de leurs familles.

Il meurt le 25 novembre 1956 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord)

Armand Waron

SINGULARITÉ DE CERTAINS ÉDITEURS BRETONS

Emile HAMONIC, photographe et dessinateur de Saint-Brieuc établi en 1891, fut le premier à faire figurer la mention KARTEN BOST (carte postale en Breton) au verso de ses cartes postales dès 1897.

Joseph-Marie VILLARD photographe-éditeur à Quimper, le rejoignit peu après : Le fait qu'ils soient tous deux militants actifs de l'Union Régionaliste Bretonne peut expliquer cette initiative.

Ils furent bientôt rejoints par Anglaret et d'autres... Voici quelques types de verso (parmi d'autres...) imprimés par ces éditeurs :


Hamonic

Anglaret

Villard

Détail du texte en Breton :

Détail du texte en Breton :

Détail du texte en Breton :

Traduction :

Union Postale du Monde
CARTE POSTALE
De ce côté doivent être écrits
le nom et l'adresse.

Traduction :

Union Postale du Monde Entier
CARTE POSTALE
Ce côté est réservé à l ' adresse

Traduction :
CARTE POSTALE
Pour l'Etranger, c'est de ce côté que doivent être écrits le nom et l'adresse.

Ecrivez votre lettre                 Ce côté ci est pour
       de ce côté                             l ' adresse 

On pourra aussi rencontrer cette autre forme :

"Marc'h eus da skriva d'ar brouiou all, goulennet er bureo"
Trad : S'il faut écrire vers d'autres pays, se renseigner au bureau (de poste).



LES ÉDITEURS BIGOUDENS

DANTAN, photographe à Pont l'Abbé.

KERVENNIC. André Kervennic éditeur de CPA/CPSM à Pont l'Abbé (Finistère).


PIERRE. Il s'agit de Pierre Kervennic qui tenait un studio photo attenant à la chapelle (disparue) de la Madeleine en Pont l'Abbé (Finistère). C'est Pouillot qui prit sa succession.


POUILLOT éditeur de CPSM à Pont l'Abbé (Finistère). Photographe. S'associera avec EHANNEAU.


POUILLOT-EHANNEAU (Voir POUILLOT). On trouve aussi des cartes sous les initiales PE (Pouillot Ehanno)



LES ÉDITEURS PENMARCHAIS


CASSAN André, photographe éditeur à Penmarc'h (Finistère). On le trouvera plus tard sous le logo "subtil" K100, modernité oblige...

HELIAS Paul Hélias, rue du Port à Kérity-Penmarc'h (Finistère). Ses cartes sont des cartes fournies par Maes et marquées Edit. Hélias.

LE PAPE photographe éditeur à Penmarc'h (Finistère).


Vve NICOLAS RENEVOT. En 1920, après la mort de son mari Nicolas, Marie-Anne Renévot ouvre le CAFE DE LA MER, rue des Goëlands à SAINT GUENOLE PENMAR'CH (Finistère). Ses cartes sont des cartes fournies par Rivière-Bureau et marquées Renevot. 

Café de la Mer Veuve Renévot 


Vve VOLANT ou Marie Volant née Capiten. Elle devint l'unique propriétaire du Grand Hôtel de Bretagne à Saint Guénolé Penmarc'h (Finistère), suite à la mort de son mari Pierre Volant en 1929.

Grand Hôtel de Bretagne © Villard


Personnaliser

Google Analytics

Google Analytics est un service utilisé sur notre site Web qui permet de suivre, de signaler le trafic et de mesurer la manière dont les utilisateurs interagissent avec le contenu de notre site Web afin de l’améliorer et de fournir de meilleurs services.

Facebook

Notre site Web vous permet d’aimer ou de partager son contenu sur le réseau social Facebook. En l'utilisant, vous acceptez les règles de confidentialité de Facebook: https://www.facebook.com/policy/cookies/

YouTube

Les vidéos intégrées fournies par YouTube sont utilisées sur notre site Web. En acceptant de les regarder, vous acceptez les règles de confidentialité de Google: https://policies.google.com/privacy

Twitter

Les tweets intégrés et les services de partage de Twitter sont utilisés sur notre site Web. En activant et utilisant ceux-ci, vous acceptez la politique de confidentialité de Twitter: https://help.twitter.com/fr/rules-and-policies/twitter-cookies